A l’origine de toute entreprise qui a réussi se trouve une idée courageuse, celle d’un homme ou d’une femme qui s’est un jour dit « c’est possible ». Lorsque l'on regarde rétrospectivement les choses, on se dit qu’il s'agissait bien là d'un visionnaire. Cependant, qu’en est-il vraiment aujourd’hui, dans ce millénaire confronté à des difficultés qui n’existaient pas auparavant ? Est-il toujours aussi bon d’entreprendre et notre engagement fait-il de nous un illuminé ou un visionnaire ?
La pire des choses est de ne rien commencer
Notre business plan réalisé, notre courage pris à deux mains, on se lance. On se lance à corps perdu dans un projet qui nous tient à cœur, parfois depuis des années. Parfois, notre famille tente de nous en dissuader, parfois elle nous soutient à 100 %. Les débuts sont souvent difficiles. A l’idée géniale de se dire que devenir entrepreneur est LA solution pour être libre, les difficultés s’imposent à nous. Alors on retrousse les manches et on continue. Parfois, on se laisse surprendre à déprimer un peu, mais on finit toujours par retrousser les manches. Pourquoi ? Parce que ce projet est un peu notre enfant, que l’on cajole et auquel on pense – souvent – nuit et jour. On veut le voir grandir, l’aider à se construire et prospérer. Parfois, on se trompe, parfois on échoue. Et parfois on se rend à l’évidence. Finalement plusieurs années après, en y regardant bien, on est tenté de se dire que le manque d'ambition aurait été pire que l'échec. Dans ce cas, nous étions tout à la fois déraisonné et visionnaire et la vie continue malgré tout.
Des freins qu’il faut lever pour devenir visionnaire
Les craintes liées à l’entrepreneuriat sont légions. L’esprit d’initiative est parfois mal perçu par la société, par nos amis, par notre famille. Si nombreuses sont les personnes qui sont tentées par l’aventure, motivées par l’envie d’indépendance et par le désir de réaliser un rêve, des doutes s’installent assez rapidement. Les freins sont souvent les mêmes et les représentations qui sont faites – parfois à tort – ont la peau dure. Salaires incertains, frilosité des établissements bancaires à consentir un prêt, difficulté à trouver des fonds et des partenaires, frilosité de la famille qui ne voit pas cet engagement d’un bon œil, environnement personnel en inadéquation avec ce bouleversement…bref, il y a de quoi douter et ne pas se lancer. Avoir une vision globale du projet est primordial, mais cela ne fait pas tout. Mettre un plan d’action en place pour mener le projet à bien, savoir prospecter, savoir fidéliser et vendre son produit, amener quelque chose de nouveau sur le marché, voilà qui est également important.
Alors si entreprendre peut être parfois considéré comme cavalier, il n’en demeure pas moins que de tout projet qui réussit naît une idée audacieuse et une ambition à toute épreuve.
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