Pierre, 30 ans, diplômé depuis 5 ans, contrôleur de gestion
Créer sa boîte, être son propre patron c’est le rêve d’un grand nombre d’entre vous et pourtant peu réussissent à franchir le pas. Pourquoi n’osons-nous pas quitter notre poste de contrôleur de gestion d’une grande entreprise alors que nous nous plaignons continuellement ? Surtout que nous avons de multiples raisons de nous lamenter sur notre sort : une période budgétaire qui se rallonge chaque année, une clôture annuelle de plus en plus stressante, un directeur financier toujours plus exigeant, des départs à la retraite non remplacés …
Revenons en arrière … Après deux années de classes préparatoires, vous intégrez une grande école. Vous pensiez qu’après ces deux années de dur labeur, vous seriez débarrassés à tout jamais du travail acharné mais vous vous êtes finalement pris au jeu. Junior entreprise, césure avec un stage en audit (pour faire comme tout le monde) puis un stage dans un prestigieux fonds d’investissement (pour montrer que vous aussi vous pouviez y arriver, pas besoin d’être le fils d’un tel ou d’être né dans une famille de banquiers). Pendant votre scolarité, vous aviez des bonnes notes tout en profitant de la vie de l’école, alors autant travailler un petit peu plus avant les partiels quitte à zapper quelques soirées et se classer dans les 10 premiers de votre promotion. Grâce à ce petit calcul, vous avez fait partie des heureux élus qui se sont envolés pour Singapour et ont terminé leurs études avec le master finance, dont vous aviez entendu parler dès votre arrivée en 1A. A 25 ans, vous aviez toutes les possibilités devant vous, les cabinets de consulting vous contactaient par dizaines sur LinkedIn. Après réflexion (pas trop longue, vous aviez tout de même un prêt de 30 000€ à rembourser), vous avez opté pour ce Graduate program vantant une rapide progression au sein du top management du groupe et une mobilité géographique internationale. Finalement après 5 ans vous êtes toujours à la Défense, un peu plus jeune que la moyenne de vos collègues, mais vous n’avez pas la progression espérée. 9h-19h, 1h30 de métro dans la journée, vous ne vivez finalement que le week-end.
Et si aujourd’hui vous choisissiez d’arrêter cette vie monotone et de poursuivre vos rêves. Oui certes, il y a quelques avantages que vous devriez laisser de côté : un salaire confortable qui vous permet de vous offrir des sushis à la carte, un restaurant interentreprise plutôt sympa, des collègues que vous appréciez … Repensez à cette idée de start-up complètement folle que vous aviez eu en école avec votre meilleur ami. Et si finalement aujourd’hui, alors que Paris est triste et grise, vous franchissiez le pas ? Et si vous remplissiez ce dossier de 20 pages pour intégrer l’incubateur qui vous avez d’ailleurs totalement découragé à l’époque ? Et si, plus facile, vous alliez juste faire un tour sur my-business-plan.fr et découvriez qu’une équipe se démène chaque jour pour vous ? Et si vous alliez faire un tour dans l’onglet fiches pratiques et découvriez plein de méthodes pour étudier votre cible et réaliser une étude de marché ? Ou vous pouvez cliquer juste ici pour recueillir des conseils d’entrepreneurs qui, eux, ont franchi le pas ! Et aujourd’hui Vendredi 24 Mars à 9h48 vous rejoindrez la communauté des entrepreneurs … Et vous deviendrez peut-être, Pierre, 30 ans, fondateur de ...
1 Commentaires
Excellente illustration! Entreprendre, c'est l'idéal, mais il faut une grande conviction. Pour ma part, il existe deux options. La première comme vous l'avez stipulé en dessus: se lancer tout de suite sur la concrétisation du projet qu'on avait en tête à l'université. Et la deuxième, travailler pour une entreprise de petite structure, acquérir des expériences et se lancer ensuite dans l'entreprenariat.